Auto-entrepreneur : la solution facile pour un revenu complémentaire :
L’auto entrepreneur peut représenter un « sas » intéressant pour tester sa nouvelle activité lorsque l’on entame sa démarche de reconversion professionnelle.
En effet, depuis son lancement, l’auto-entrepreneur a conquis le cœur de centaines de milliers de Français par son approche accessible. Avec une inscription informatique ultra-simplifiée, le régime permet de tester en réel une idée, une activité d’appoint.
Il évite à l’auto-entrepreneur de se pencher sur toutes les problématiques de TVA en excluant cette taxe de tout le régime.
Les annonces récentes du Gouvernement sur la viabilité du statut peuvent permettre de douter de son maintien dans toutes les conditions favorables actuelles. Il est donc normal qu’un nombre croissant de cadres qui quittent le salariat regardent aujourd’hui avec hésitation l’adaptation du statut juridique avec leur activité future.
Là où le portage salarial leur permet de bénéficier des services d’une structure, de ses instruments commerciaux et de sa protection, l’auto-entrepreneur leur donne une liberté plus grande leur laissant le soin de tenir une comptabilité simple mais sans protection sociale élargie.
Pour plus d’information sur le régime de l’auto-entrepreneur :
www.auto-entrepreneur.fr
Auto-entreprise : quelques limites
Toute personne en reconversion professionnelle peut souhaiter rapidement retrouver son indépendance, ce désir de liberté qui est parfois à l’origine de la reconversion. Dans ce cadre l’auto-entrepreneur peut être une réponse intéressante mais connait cependant quelques limites.
- La première de ces limites est est celle définie par la loi du seuil de chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur. En effet, au-delà de 32 000 € HT pour les activités de services, vous ne pouvez plus bénéficier du régime fiscal favorable.
- La deuxième limite c’est celle de la protection sociale de l’auto-entrepreneur : en choisissant de devenir auto-entrepreneur, vous réalisez peut être le rêve de créer votre société mais vous êtes désormais votre propre patron. Soumis au Régime Social des Indépendants (le fameux RSI) votre couverture sociale est moins importante. C’est un changement acceptable mais qu’il faut prendre en compte dans son choix de reconversion.
- La troisième limite c’est l’aspect solitaire de la démarche. En auto-entrepreneur vous ne pouvez pas embaucher, vous ne pouvez pas vous associer et par conséquent le développement de votre activité est limité dès le départ. Cela peut convenir à votre désir de transition professionnelle mais peut aussi ne pas être la solution durable que vous recherchiez.
En réalité, il faut éviter de se précipiter vers la création d’entreprise simplement par manque de motivation ou suite à un licenciement. Il faudra bien vérifier en amont que c’est la solution la plus adaptée à vos compétences et vos aspirations.
Le bilan de compétences vous aura aidé à définir vos capacités et surtout vos objectifs.