Reconversion Le guide de la reconversion
Résultats très positifs pour le sondage sur les réussites de la reconversion professionnelle. Commandé par le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) à OpinionWay il a été publié le 25 septembre 2013.
En effet, près de 9 entreprises sur 10 sont satisfaites des recrutements de candidat en reconversion. Elles déclarent pour l’écrasante majorité que l’embauche de candidats en reconversion a été « plutôt un atout qu’un inconvénient ».
Le point fort de ces recrutés auprès des entreprises est notamment la motivation signalée des candidats en reconversion professionnelle (6 sur 10). Les DRH et recruteurs apprécient leur regard frais sur le métier et leur capacité d’adaptation.
Bémol à ces résultats très positifs, la reconversion a beaucoup plus de chances de réussir lorsqu’elle résulte d’un choix et non d’une situation imposée. Dans 8 cas sur 10, les « reconvertis » volontaires réussissent leur transition, alors que lorsque cette reconversion fait suite à un licenciement par exemple, seul un salarié sur 2 réussit pleinement sa reconversion professionnelle.
Des reconversions professionnelles en interne plus difficiles
Changer de métier au sein de la même entreprise ne trouve pas grâce aux yeux des managers de la même façon. Ils sont plus critiques sur les potentialités de la reconversion professionnelle interne. Selon leurs déclarations, près des deux tiers des projets de changement n’aboutissent pas.
Ils attribuent ces échecs aux difficultés pratiques qui s’opposent à cette reconversion mais aussi parfois à l’inadéquation entre les aspirations des salariés et leurs compétences, leurs habitudes au sein de l’entreprise.
Aveu de faiblesse également du côté des directions qui déclarent en majorité que la reconversion professionnelle et la fin de carrière, notamment de leurs cadres seniors n’est pas suffisamment anticipée par leurs services.
La complexité des démarches pour se reconvertir
Les directions des entreprises sondées considèrent fournir les outils nécessaires aux salariés en reconversion qui intègrent leur entreprise. Cependant s’ils utilisent le bilan de compétence, le CIF, ou le DIF, 52% les trouvent trop complexes et peu adaptés à leur structure, notamment dans les PME.
La plupart des directions souhaitent donc « une simplification des démarches administratives » et placent cette simplification en priorité avant même « la difficulté d’apprendre un nouveau métier » ou « les obstacles liés à la mobilité géographique ».
Enquête réalisée sur Internet d’avril à mai 2013 auprès de mille dirigeants d’entreprises.
La synthèse de l’étude : http://www.coe.gouv.fr/Detail-Espace-presse.html?id_article=1139
